Le 17 juillet dernier, La France en Courant faisait étape à Orcines.
Organisé, depuis 33 ans, par André Sourdon, ancien artisan boulanger, passionné de course à pied, cette course est reconnue depuis 1992 par la Fédération Française Athlétique comme « plus longue épreuve en relais de l’hexagone ».
A chaque étape, ce voyage sportif hors norme fait découvrir les savoir-faire des territoires et des terroirs locaux. Au village itinérant ludique de La France en courant qui suit la caravane et propose des animations, des artisans d’art faisant partie de l’association Espace Delille présidée par Françoise Pinel avaient répondu présents pour présenter leurs réalisations et faire des démonstrations. En parallèle, une exposition de chefs d’œuvres des Meilleurs Ouvriers de France (MOF) organisée par la présidente départementale, Barbara Sonnery-Cottet, a permis aux visiteurs de découvrir l’excellence des savoir-faire artisanaux.

Hommage à JEAN PAQUET

Pour André SOURDON, Pierre PIC et Louis SAUVESTRE, anciens artisans boulangers, l’occasion de rendre un hommage à Jean PAQUET, ancien président des Chambres de Métiers et de l’Artisanat de France (1982-1995), ancien président de la Confédération nationale de la Boulangerie-pâtisserie Française et ancien président (1967-1995) de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Puy-de-Dôme.

En présence de représentants du monde de l’artisanat (Dominique ANRACT, Jean Luc HELBERT, Xavier BORDET, Christian VABRET ...), une gerbe a été déposée au cimetière d’Orcines pour honorer sa mémoire. Tous ont salué avec beaucoup d’émotion le parcours de cet homme extraordinaire dont l’intense carrière de responsable professionnel, syndical et politique, aura fait du boulanger clermontois l’une des figures les plus marquantes du monde socioprofessionnel et de l’artisanat.

Artisan de métier, artisan de combat, artisan dans l’âme, lutteur infatigable, la défense de la boulangerie artisanale et de l’artisanat avait fondé son combat professionnel.

Il a marqué l’histoire des boulangers et des artisans par sa proximité et ses rapports humains hors du commun et sa vision exceptionnelle de l’avenir de l’artisanat.

Très émue par cet hommage rendu à son père, sa fille, Frédérique a tenu à remercier l’ensemble des personnes présentes.

« Mon père aimait profondément les êtres humains. Il avait un immense respect pour la singularité de chacun. Il avait le goût de la simplicité et le sens de l’engagement. Il était écouté et respecté.
Rien ne me fait plus chaud au cœur que lorsque je rencontre une personne, un artisan qui me parle de lui et du souvenir qu’il en garde. Le plus souvent empreint de respect et de reconnaissance ».


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