De l’approvisionnement à la vente au détail, le boucher est le spécialiste de la viande. Il choisit et achète les carcasses, les découpe puis les transforme en d’appétissants morceaux qu’il présente à sa clientèle. Il maîtrise l’ensemble des techniques qui permettent de désosser, de dénerver et de dégraisser. Il possède l’art de ficeler un rôti en un tour de main.

Commerçant, il conseille ses clients sur le choix des morceaux et la façon de les cuisiner. Fabricant, il prépare des plats élaborés comme les rôtis, les paupiettes, les volailles farcies et les brochettes.

Le boucher chevalin achète, découpe et prépare la viande de cheval qu’il propose ensuite aux consommateurs.

Baguettes tradition, ficelles, boules au levain… le boulanger donne couramment le choix entre différents pains. Forme, poids, farine et ingrédients permettent de proposer une grande diversité dans les magasins, à laquelle s’ajoutent également les viennoiseries.

Pour le pain, tout commence par la préparation de la pâte constituée de farine, d’eau, de levure et de sel. Une fois pétrie, la pâte est placée dans une chambre de fermentation. Vient ensuite l’étape du façonnage des "pâtons" (pains, baguettes, flûtes et boules) avant l’enfournage et la cuisson.

En plus du pain et des viennoiseries, le boulanger propose aussi des pâtisseries et des produits salés.

Proche de la cuisine, le métier de charcutier est très complet. Il requiert la connaissance de la découpe et du désossage des carcasses, du tri et de la répartition des morceaux. Il exige aussi la maîtrise des opérations culinaires : cuisson, fumage, saumurage, salaison et conservation.

Même si la spécialité du charcutier reste la confection de préparations à base de viande de porc (saucissons, pâtés, rillettes, andouillettes ou boudins), il sait aussi travailler d’autres sortes de viandes (bœuf, volaille, gibier), ainsi que le poisson.

Le chocolatier confiseur rivalise d’imagination pour inventer et confectionner des créations originales, à partir de produits naturels (cacao, lait et sucre). Il compose des réalisations en soignant le goût, la présentation et concocte de multiples friandises chocolatées, comme les bouchées, les rochers ou les moulages.

A l’origine d’innombrables "spécialités locales", il perpétue un savoir-faire respectueux des traditions, afin de satisfaire une clientèle soucieuse d'authenticité et d'excellence.

Il travaille tous les dérivés du sucre pour proposer dans sa vitrine des caramels, des nougats, des pâtes de fruits, des dragées et autres bonbons.

Roi des fêtes, l’artisan crêpier a un secret : celui de l’élaboration de ses pâtes, qu’il réalise tantôt avec de la farine de froment pour les crêpes, de la farine de sarrasin pour les galettes salées, ou encore de la farine de châtaigne pour un dessert original.

L'écaille était l'ancien nom donné à l'huître. Il est resté le métier d'écailler, c'est-à-dire la personne chargée d'ouvrir les huîtres.

Après avoir sélectionné et savamment dosé tous les ingrédients (sucre, lait, oeufs, fruits), le glacier prépare sorbets, glaces, mousses et autres entremets. Les arômes, des plus communs (vanille, café) aux plus rares (kiwi, champagne), n’ont pas de secret pour lui. Il présente ses glaces sous des formes originales et sans cesse renouvelées, en cornet ou sculptées.

Pour contenter une clientèle de plus en plus exigeante, cet alchimiste du goût s’ingénie aussi à mettre au point de nouveaux parfums, toujours plus originaux, et à diversifier ses produits afin d’offrir des desserts glacés à ses clients toute l’année.

Spécialiste des desserts, le pâtissier confectionne tartes, gâteaux, petits fours, entremets ainsi que des glaces, des viennoiseries et assure souvent une activité de traiteur. Il connaît par cœur les secrets de fabrication des différentes pâtes (brisées, sablées, feuilletées), sait choisir les bons ingrédients (farine, sucre, aromates) et les doser avec précision.

Attentif à la qualité et à la variété des produits qu'il offre à sa clientèle, le pâtissier flatte aussi l'œil du gourmet en soignant la décoration des desserts (fleurs en sucre, glaçages, rubans de chocolat ou de nougatine).

Fin connaisseur des secrets de la faune marine, le poissonnier présente sur son étal poissons, coquillages et crustacés...

A la frontière des secteurs de l'alimentation et de la restauration, le métier de traiteur recouvre des activités différentes. Il est le cuisinier du quotidien et aussi de l'exceptionnel, maître de la préparation du plat du jour comme du plat de fête.

Il concocte des plats cuisinés, prêts à être emportés par ses clients ou livrés à domicile. Ce maître d’œuvre peut aussi organiser, sur commande, banquets et réceptions et gérer jusqu’à l’ensemble des services : choix du menu et du mobilier, décoration des plats et des tables, location de salles.

Le tripier est le spécialiste des abats provenant des espèces bovines, ovines et porcines. Dans son laboratoire, il découpe et prépare pour la vente foies, cœurs, rognons, tripes...

Le vendeur en alimentation travaille dans la boutique, en contact direct avec la clientèle, et propose soit des produits alimentaires achetés à des grossistes ou des producteurs (volailler, poissonnier) soit des produits transformés ou fabriqués sur place (boucher-charcutier, boulanger-pâtissier, glacier, traiteur).

Chargé d’accueillir et de conseiller le client, en fonction de sa demande, il participe aussi au rangement et à l'approvisionnement du magasin : passage de commandes, réception et rangement des marchandises, gestion des stocks et inventaire, facturation et encaissement.

Il assure plus particulièrement le dépouillage, la plumaison et l’éviscération des volailles, lapins et gibiers.

Le canalisateur installe et entretient les réseaux de canalisation qui transportent l’eau potable ou le gaz de la ville vers l’usager ou évacuent les eaux usées vers les stations d’épuration. Il participe également à la construction des châteaux d’eau et des aqueducs.

Sur le chantier, il pose les tuyaux, effectue les raccordements et contrôle l’installation. Par des essais de pression avec de l’eau ou de la fumée, il détecte aussi les fuites éventuelles. Il est ensuite chargé de remettre en état la chaussée, les trottoirs et les caniveaux.

Le carreleur-mosaïste habille les surfaces intérieures et extérieures en les revêtant de carreaux de céramique, de grès, de marbre, d’ardoise ou de faïence. Après avoir effectué un relevé précis de l’ouvrage, il prépare le support et trace les repères qui permettent le bon alignement des carreaux. Après les avoir découpés, il les pose, en harmonisant formes et couleurs. Le résultat obtenu est décoratif, résistant et facile d’entretien.

Quand il réalise une charpente, ce professionnel en fabrique les pièces de A à Z. A partir des plans dressés par l’architecte, il peut dessiner en grandeur réelle les formes de la charpente (l’épure) ou utiliser le dessin assisté par ordinateur (DAO). Puis il choisit le bois, trace des repères pour procéder aux coupes et façonne les pièces à l’aide de machines portatives voire à commande numérique.

Enfin, il assemble la structure définitive sur le chantier : c’est le levage. Outre les charpentes traditionnelles, il réalise aussi des bâtiments en lamellé-collé (gymnase, église, salle des fêtes…), des ouvrages tout en bois (chalets), des escaliers, des parquets, et restaure des charpentes anciennes.

Le chauffagiste pose et entretient des systèmes de chauffage, de climatisation et de ventilation. Il raccorde des appareils (chaudières, ventilateurs, radiateurs) à des réseaux transportant énergie ou fluide (électricité, gaz, fioul). Il fait passer les canalisations (cuivre, PVC) vers des appareils de chauffage et de climatisation, eux-mêmes reliés à des émetteurs de chaleur ou de fraîcheur. Il peut procéder à des opérations de maintenance et de dépannage de ces équipements.

Le compagnon routier réalise des routes et autoroutes, des voies piétonnes en site urbain et des surfaces spécifiques (pistes cyclables, aires de stockage). Il participe au décaissement des chaussées, à la mise en œuvre des différentes couches de formes, raccorde aussi les réseaux souterrains existants.

Il applique divers revêtements : en béton, bitumineux, gravillonnés, et pose les éléments de voirie : trottoirs, caniveaux, mobilier urbain. Dans le respect de l’environnement, il crée des ouvrages, avec des matériaux toujours plus performants.

Le conducteur d’engins doit faire place nette au début du chantier en déplaçant des volumes importants de terre, de pierres ou de gravier. Il entretient également le matériel qu’il utilise signale les anomalies et effectue les travaux de maintenance courante (graissage, vidange, contrôle des niveaux).

Le couvreur intervient une fois la charpente et les autres supports de couverture terminés. Il participe à l’élaboration des toitures et des bardages, les répare et les entretient. Après avoir tracé sur la charpente l’emplacement des lattes, il les fixe. Sur elles, reposeront des matériaux aussi divers que la tuile, l’ardoise, la lauze, le chaume, le zinc ou le cuivre.

Enfin, il pose les accessoires, les conduits d'eau pluviale (chéneaux, gouttières), les éléments ornementaux, les lucarnes, et assure le raccord des bases de cheminées et l'isolation thermique.

Après avoir étudié les plans et schémas de l’installation, l’électricien repère sur le chantier le futur emplacement des disjoncteurs, tableaux ou armoires électriques. Il fixe les canalisations et les supports, pose le réseau de câbles, assure l’implantation des matériels (interrupteurs, prises de courant, appareils de chauffage) et effectue leur raccordement.

Il assure aussi l’entretien et le dépannage d’installations (diagnostic, remplacement d’éléments défectueux, réglages et remises en service).

Des infiltrations d’eau dans les murs, le sol ou le toit, et l’édifice menace de s’écrouler. Pour éviter ce risque, l’étancheur réalise et pose des revêtements d’imperméabilisation qui mettent "hors d’eau" bâtiments et ouvrages d’art.

Il opère sur toutes les parois particulièrement exposées à l’humidité : toits, terrasses, murs enterrés, parkings, tabliers de ponts, canalisations ou tunnels. Il réalise aussi des revêtements de sol en asphalte et peut mener à bien l’isolation d’un réservoir d’eau comme celle d’un barrage hydraulique.

Chargé d’acheminer l’eau vers des équipements, l’installateur sanitaire travaille d’après des plans, pour décider du parcours des tuyauteries en fonction de l’emplacement des appareils. Après avoir percé les planchers, les murs et les cloisons pour ménager le passage des conduites, il façonne les tuyaux en les cintrant pour les raccorder aux équipements et s’assure du bon fonctionnement de l’ensemble.

Habitué du dépannage en urgence, il effectue aussi des réparations d’appareils ou remplace les installations vétustes.

Le maçon exécute les fondations des futurs immeubles, des maisons individuelles ou des bâtiments industriels, puis il monte les éléments porteurs : murs, poutrelles et planchers. En construction traditionnelle, il assemble les éléments de l’ossature : briques en terre cuite, parpaings de béton ou pierres naturelles, béton cellulaire… avec des produits liants (mortier ou colle).

Pour certains travaux, ponts ou barrages, il coule du béton dans des coffrages mis en place sur le chantier. Enfin, certains éléments sont mis en place avec des engins de levage.
 

Le menuisier-agenceur réalise les fermetures et les aménagements intérieurs dans le bâtiment. Il étudie les plans du dessinateur puis choisit avec le client le bois, en fonction de sa couleur, de sa résistance et du style d’habitat.

Avec le matériel approprié, traditionnel ou informatisé, il trace les éléments et les usine, les ajuste, les ponce, les pose et les teinte. Si le bois reste son matériau de prédilection, il utilise parfois le plastique, l’aluminium, les matériaux composites. Son activité s’étend aussi aux travaux d’isolation.

Le monteur-électricien intervient à tous les stades du réseau électrique, sur des travaux neufs ou de maintenance, de la centrale de production à l’utilisation par le client, sur des courants forts ou faibles, en réalisant la dépose des supports et équipements, avec ou sans raccordement. Il installe aussi l’éclairage public ou les feux de circulation.

S’il continue à monter sur les pylônes pour entretenir les câbles existants, il enfouit les nouveaux pour les protéger des tempêtes et ne plus déparer l’environnement.

Le moquettiste-solier pose les revêtements sur le sol et les murs. Professionnel de la finition, il intervient après le maçon et le plâtrier. Pour rendre les surfaces parfaitement lisses, il les décape, les ponce, les nettoie, puis pose l’enduit.

Pour ne pas gâcher de matériau, il planifie la quantité de revêtement nécessaire en tenant compte des mesures de la pièce, découpe et fixe les éléments en harmonisant formes et couleurs.

Le carreleur-mosaïste habille les surfaces intérieures et extérieures en les revêtant de carreaux de céramique, de grès, de marbre, d’ardoise ou de faïence. Après avoir effectué un relevé précis de l’ouvrage, il prépare le support et trace les repères qui permettent le bon alignement des carreaux. Après les avoir découpés, il les pose, en harmonisant formes et couleurs. Le résultat obtenu est décoratif, résistant et facile d’entretien.

Le peintre apporte aux bâtiments la touche finale, en habillant murs et plafonds. Il marie les couleurs afin de rendre l’esthétique extérieure ou les décors intérieurs harmonieux.

Une qualité irréprochable s’obtient par un long travail de préparation des supports bruts (dans le cadre de constructions neuves) ou à restaurer. Une fois son matériel en place, il décolle le vieux papier peint, bouche les fissures, enduit et ponce. Quand les surfaces sont parfaitement lisses, le nouveau revêtement peut être appliqué : peintures mates, satinées ou laquées.
 

Le plâtrier lisse et polit les surfaces, murs et plafonds, laissées brutes par le maçon. Muni d’une taloche et d’une truelle, il applique le plâtre sur la maçonnerie ou projette l’enduit mécaniquement, créant des effets de matière et de crépi.

Il pose aussi les isolants thermiques ou acoustiques (laine de verre, polystyrène), coule les chapes, monte les cloisons en briques plâtrières, en carreaux ou en plaques de plâtre. Pour les plafonds, il utilise différents matériaux (plaques, PVC tendu, dalles en laine minérale, etc.).

Chargé d’acheminer l’eau vers des équipements, l’installateur sanitaire ou plombier travaille d’après des plans, pour décider du parcours des tuyauteries en fonction de l’emplacement des appareils. Après avoir percé les planchers, les murs et les cloisons pour ménager le passage des conduites, il façonne les tuyaux en les cintrant pour les raccorder aux équipements et s’assure du bon fonctionnement de l’ensemble. Habitué du dépannage en urgence, il effectue aussi des réparations d’appareils ou remplace les installations vétustes.

Le staffeur-stucateur est un artisan capable de réaliser des éléments de décoration en staff ou en stuc pour habiller un intérieur ou restaurer une construction ancienne. Il met en oeuvre le plâtre et une armature d’origine végétale (filasse), minérale (fibre, toile de verre ou métallique (treillis) pour modeler des corniches, des colonnes, des moulures.

Rosaces, coquilles, chutes de feuilles sortent ainsi de moules créés à partir de dessins ou d’empreintes quand il s’agit de rénover des éléments anciens. Plâtrier d'élite, il crée aussi des intérieurs de caractère à l’aide de plâtres colorés et autres finitions sophistiquées.

Monitoring, tests, simulations d’incidents : outre la pose et le câblage des réseaux analogiques ou numériques, ce technicien assure leur maintenance pour garantir l’acheminement des communications jusqu’aux abonnés.

Il veille à la conformité des câblages, à leur sécurité et à leur performance. Mais il anticipe aussi leur extension et intervient en urgence en cas de panne. Le cas échéant, après diagnostic, il sollicite des ingénieurs ou des architectes réseaux pour résoudre ensemble une difficulté. Agissant souvent avec autonomie, il est en relation avec les fournisseurs à qui il commande des lignes ou du matériel.

Afin de s’adapter aux évolutions de la musique et de répondre aux exigences des compositeurs et des musiciens, un savoir-faire nouveau et spécifique est né avec l’archetier, compagnon indispensable du violoniste, de l’altiste ou du violoncelliste et complémentaire du métier de luthier.

Alliant la spécificité naturelle des matériaux aux techniques de fabrication les plus astucieuses, l’archetier réalise ainsi celui qui va devenir le complice indispensable des cordes pour donner naissance aux accords.

Le bijoutier travaille le métal tandis que le joaillier réalise des montures destinées à recevoir des pierres. Aujourd’hui, les deux métiers tendent à se confondre, pierres et métal étant souvent associés pour créer un bijou.

Les principales activités sont la réparation, la transformation, la création et la fabrication de bijoux. Pour certaines opérations comme la taille des pierres, le sertissage et le polissage, le bijoutier-joaillier peut faire appel à d’autres professionnels plus spécialisés.

Le bonnetier réalise des étoffes pour la confection, ainsi que des sous-vêtements, des chaussettes…

Le bottier fabrique des chaussures et des bottes sur mesure.

En identifiant les éléments à réparer ou à changer, le carossier remet en état ce qui peut l’être par débosselage, planage, ponçage, remodelage ou remplace les éléments trop endommagés. Il effectue également des travaux sur la structure du véhicule (redressage, remise en ligne du châssis), réalise des contrôles à l’aide d’un banc de mesure en se conformant aux prescriptions du constructeur. Au cours de son travail, il est souvent amené à démonter des appareils ou accessoires : lève-vitres, serrures, câblages électriques, électronique embarquée…

Il doit suffisamment bien connaître ces pièces pour ne pas commettre d’erreur lors de la dépose et de la pose.

Poteries et carrelages, faïence, porcelaine, grès, raku… les créations en céramique sont nombreuses et diverses.

Pour le céramiste, souvent appelé potier, tout commence avec le choix de la terre. L’objet prend forme avec le tournage, le modelage ou le moulage. Viendra ensuite la cuisson, avant ou après l’émaillage. Elle peut s’effectuer dans différentes sortes de fours, à bois, électrique ou à gaz.

Accessoire de la tenue vestimentaire, le chapeau devient entre les mains du modiste un objet d’art à part entière. La création d’un chapeau comporte plusieurs étapes. En tout premier lieu : la conception du modèle qui exige beaucoup d’imagination et de goût. Le moulage des modèles sur des supports en métal donne ensuite forme aux idées.

Tirer les pailles et les feutres au fer et à la vapeur exige alors soin et dextérité ; de même que les opérations de finition (ganses, surpiqûres…). Puis vient le temps du garnissage : posés avec doigté, voilettes, rubans, plumes et perles viennent personnaliser la coiffe.

Le chaudronnier travaille différents métaux - cuivre, acier, étain, plomb - qui se présentent sous forme de feuilles. Le but ensuite est de réaliser des cuves pour l’industrie, des pièces pour l’industrie navale, aéronautique ou encore ferroviaire… Le travail commence par la lecture des plans et le traçage des formes sur ces feuilles de métal. Le chaudronnier découpe ensuite chaque élément selon le tracé, puis il donne forme à ces pièces par pliage, cintrage, perçage ou encore emboutissage.

Enfin, il assemble ces pièces selon les plans par soudage, boulonnage, rivetage. Le chaudronnier exécute manuellement certaines de ces opérations, mais utilise le plus souvent des machines automatisées, qu’il doit savoir régler, surveiller et entretenir.

Le constructeur bois conçoit des constructions aussi diverses que des chalets, des maisons à ossature bois, des hangars agricoles, des ateliers, des passerelles ou des bâtiments publics. Il prépare et met en œuvre sur chantier les ouvrages en bois et en matériaux dérivés du bois. A partir de la lecture des plans, il réalise et fabrique les structures, avant d’en effectuer la pose.

Il conçoit et agence les portes, les fenêtres, réalise l’isolation et l’étanchéité des structures ou ossatures bois. Par la suite, il peut réaliser l’entretien ou la réhabilitation de ces bâtiments.

Le constructeur d'ouvrages d’art construit des structures en béton à très grande échelle pour les ponts, les barrages, les châteaux d’eau. Il fabrique au fur et à mesure des parties de l’ouvrage, en coulant sur place du béton dans des coffrages qu’il a lui-même façonnés.

Le béton est "armé" grâce à des armatures d’acier, ancrées et réparties dans le coffrage, qui renforcent la résistance du béton. Le démoulage, ou décoffrage de la pièce, reste l’opération la plus délicate car il faut obtenir un aspect " fini " du béton, tout en préservant le coffage en vue de sa réutilisation.

Professionnel spécialisé dans la conception, la fabrication, l’entretien des costumes pour le cinéma, le théâtre, les parcs d’attraction. Il doit être à la fois modéliste et couturier.

Spécialiste des instruments tranchants, le coutelier fabrique des couteaux de luxe, des couteaux de table, mais aussi des couteaux de professionnels des métiers de bouche et d’abattage, des instruments de chirurgie, des rasoirs, des ciseaux, des outils de manucure, des sécateurs ou encore des cisailles.

Une partie des couteliers a, en plus d’une activité de production en atelier, la casquette de commerçant. Ils tiennent alors un magasin de détail où ils vendent leur production aux particuliers.

Le couturier conçoit et réalise entièrement des vêtements féminins dans des matières fluides et vaporeuses comme le crêpe, la mousseline ou l’organza. A la fois modéliste, coupeur et conseiller, le couturier sait mettre en valeur la silhouette de ses clients.

Les vêtements sont conçus grâce à des réalisations de moulages de base. C’est une technique de préparation du mannequin sur la toile. Les vêtements sont ici fabriqués sur mesure, à l’unité et selon la demande du client. Le modèle peut être proposé par l’acheteur, copié sur un patron, ou créé par le couturier lui-même. Selon le lieu où il exerce, son activité peut ne pas se limiter à la confection de vêtements. Elle consiste aussi à effectuer des retouches, coudre un ourlet, resserrer ou élargir une jupe, refaire une doublure.

Traditionnellement, le créateur de jeux et jouets exerce son art à partir du bois tourné ou du textile. Cependant cet artisan peut être amené à travailler sur toutes sortes de matériaux comme la céramique ou le métal. On distingue le fabricant de jeux et jouets en bois, le fabricant de poupées et le restaurateur de jeux et poupées.

Décor mural panoramique, peinture en trompe l’oeil, imitation du bois, du marbre, du métal : autant de savoir-faire que maîtrise le peintre en décor. Il peut aussi décorer des meubles, se spécialiser dans une technique particulière ou dans la réalisation de décors de spectacle.

Avant de se lancer dans la réalisation d’un panneau, d’un mur ou dans la décoration d’un meuble, cet artisan, qui est aussi un artiste, commence par élaborer un ou plusieurs projets qu’il propose à son client. Il peut aussi se spécialiser dans la fresque : il s’agit alors de peindre sur un mortier de chaux pendant qu’il est encore humide. Le fresquiste s’attache à restaurer les fresques endommagées.

Spécialiste de la reproduction d’un décor peint sur porcelaine.

Il intervient après la cuisson et, éventuellement, la taille ou la gravure.

Il applique une pellicule dorée, en feuille ou en poudre, sur des miroirs ou meubles de bois dans le but de les décorer ou de les restaurer.

L'ébéniste fabrique des meubles de sa création ou des copies de meubles anciens, voire des meubles de style interprété et mis au goût du jour. Il les réalise à l’unité ou en petite série, en bois massif ou plaqué. Il utilise de nombreuses essences de bois. Tout en respectant le goût et le choix de son client, il définit un modèle et son ornementation.

Avec une formation complémentaire, il peut s’orienter vers la restauration et la conservation de meubles anciens.

Ce professionnel est chargé de la pose, de l’entretien et de la réparation des appareils qui produisent ou utilisent l’électricité ou l’électronique dans les véhicules à moteur.

L’électrotechnicien réalise des travaux d’installation, de mise en service, de dépannage et de maintenance d’équipements électriques destinés à l’éclairage, au chauffage, à l’alimentation des machines... Il sera appelé pour installer, par exemple, un système de ventilation ou de climatisation, une enseigne électrique, une alarme, un ensemble d’éclairage, un dispositif de prises, un groupe électrogène ou pour mettre en place un système de gestion automatisé de l’habitation (domotique) ou un réseau de communication (VDI).

Ce professionnel maîtrise le travail du métal et de la poudre d’émail par vitrification (émaillage) pour fabriquer des objets ou des parties intégrantes de volumes plus importants en sculpture, en architecture ou en décoration.

Fabriqué sur mesure et entièrement à la main, le cadre met en valeur une toile, un dessin ou une photographie et le protège de l’usure du temps. L’encadreur, tout en respectant l’œuvre qui lui est confiée, doit rester attentif au désir du client et savoir le conseiller. Il fabrique et restaure les moulures et les baguettes d’un cadre. Il choisit les matériaux en fonction de leur couleur, de leur solidité (bois, plastiques, aluminium…), du style de l’oeuvre, du lieu dans lequel celle-ci sera exposée et des goûts du client.

Du bois massif brut, peint, lasuré, laqué, au bois doré à l’or fin ou recouvert d’un placage de bois précieux, du cadre sculpté au cadre en aluminium, la palette des baguettes et moulures est très variée.

Il crée des vélos sur mesure, construits, contrôlés et numérotés avec des procédures rigoureuses inspirées de l'industrie.

Il crée des articles textiles à l’unité ou en petite série.

Emballage, matériel médical, automobile, accessoires : les matières plastiques sont partout.

Ce professionnel travaille la matière plastique par chauffage, moulage, polissage. Il transforme des matières plastiques en feuilles, pièces moulées, cuves destinées aux industries, mais réalise également des coques de bateaux, des carrosseries de formule 1 ou encore des objets comme des lampadaires, des meubles ou des bijoux. Pour ce faire, il choisit, installe et règle les outillages appropriés, gère la fabrication et en assure le suivi. Il contrôle la qualité des pièces produites et effectue les opérations d’entretien et de maintenance des moyens de production.

En fonction du produit à réaliser et du matériau imprimé qu’il va devoir transformer, le façonnier doit choisir la solution technique la mieux appropriée.

Du fait de la diversité des techniques et matériels qu’il emploie, il doit être polyvalent, car il est amené à régler et conduire un ou plusieurs matériels de façonnage : plieuse, assembleuse, massicot et encarteuse piqueuse, pour ne citer que les plus courants. Après avoir procédé aux réglages du matériel, le façonnier suit et contrôle sa production. Enfin, il assure le nettoyage et l’entretien de sa machine.

Le facteur d’instrument fabrique, accorde, entretient, restaure et vend les instruments de musique. Il existe des spécialités correspondant aux différentes familles d’instruments.

Beaucoup d’instruments sont aujourd’hui fabriqués en usine et seuls le facteur d’orgues, le luthier (quatuor en guitare) (lutherie, facteurs d’instruments à cordes, d’orgues, d’accordéon, de piano, d’instruments à vent …) peuvent encore fabriquer entièrement des instruments. Les autres professionnels artisans se consacrent à l’entretien, à la restauration, à l’accordage et à la vente.

Spécialiste du fer forgé, il fabrique des éléments de décoration intérieure, comme des pieds de lampe ou de table, et des ouvrages extérieurs, type rampes, grilles ou portails.

Le fondeur ou bronzier fond, coule un métal ou un alliage métallique et réalise les finitions (ébardage, ciselure et patine). Selon sa spécialité, le fondeur fabrique des pièces industrielles, des bijoux, sculptures et objets décoratifs variés.

Pour réaliser le moulage, il peut utiliser différentes techniques : moulage au sable, en coquille, sous pression, à la cire perdue, par centrifugation… Parmi les fondeurs d’art, on trouve encore quelques rares fondeurs de cloches.

Travailler le vison pleine peau, couper en l’effleurant une peau de renard : telle est l’activité délicate du fourreur. Après avoir choisi les peaux et assorti les couleurs, l’artisan fourreur réalise le patron, découpe les pièces, les assemble pour monter le vêtement selon différentes techniques. Il est ainsi à la fois modéliste et fabricant. Il complète généralement son activité de créateur par des retouches et des transformations de manteaux et d’accessoires, en fonction de la mode.

De plus en plus de créateurs s’intéressent à la fourrure, de sorte que son utilisation se renouvelle avec chaque collection.

Le fraiseur donne la forme voulue à des pièces mécaniques en faisant des rainures, des engrenages, des perçages sur une pièce tournant sur un outil qui, lui, reste fixe. Le tourneur fabrique des pièces cylindriques ou coniques, à l’aide d’une machine-outil, le tour.

Décor mural panoramique, peinture en trompe l’œil, imitation du bois, du marbre, du métal : autant de savoir-faire que maîtrise le peintre en décor. Il peut aussi décorer des meubles, se spécialiser dans une technique particulière ou dans la réalisation de décors de spectacle.

Avant de se lancer dans la réalisation d’un panneau, d’un mur ou dans la décoration d’un meuble, cet artisan, qui est aussi un artiste, commence par élaborer un ou plusieurs projets qu’il propose à son client. Il peut aussi se spécialiser dans la fresque : il s’agit alors de peindre sur un mortier de chaux pendant qu’il est encore humide. Le fresquiste s’attache à restaurer les fresques endommagées.

Selon sa spécialité, le technicien frigoriste conçoit, fabrique ou surveille, entretient et dépanne des appareils de climatisation, des systèmes de réfrigération, des pompes à chaleur ou des chambres froides. Ce métier s’exerce dans des secteurs variés.

De l’usine à l’immeuble d’habitation, en passant par les hôpitaux, les grandes surfaces ou les aéroports, tous les secteurs ou presque ont recours à ses compétences.

Illustration, création d’une affiche, d’une plaquette, d’un prospectus, de papier à en-tête, dessin d’un logo… Grâce à son ordinateur, le graphiste peut être amené à réaliser des images en deux dimensions, en trois dimensions ou des images composites (mêlant images réelles et de synthèse) pour un cédérom, un site Internet, l’édition papier de supports de communication…

Sur une stèle figure une épigraphe en relief gravée et polie à la main : « hommage « à Cousteau ». C’est un graveur sur pierre qui a effectué ce travail. La gravure sur pierre est un métier qui consiste à réaliser des inscriptions en creux ou en relief, des encadrements et des motifs décoratifs sur tous supports de roches.Ainsi le graveur sur pierre dispose de plaques de pierres naturelles telles que granit, marbre et ardoise pour les plus connues qui ont été déjà surfacées, voire polies pour certaines.

Le graveur qui est aussi un spécialiste des inscriptions, des motifs décoratifs, travaille aussi dans la marbrerie funéraire ou dans la décoration en utilisant les « techniques traditionnelles (travail en creux et du relief…) et les nouvelles technologies « comme le dessin assisté par ordinateur et la découpe électronique.

L’artisan horloger répare ou conçoit principalement des montres, des horloges et des pendules. Il en assure le démontage et le nettoyage. Il localise un éventuel élément défectueux, le répare ou le change, puis effectue le réglage du mécanisme à l’aide d’appareils d’étalonnage, avant de procéder au remontage.

Il est souvent amené à assurer également la vente de montres, réveils, horloges et pendules.

C’est de chez l’imprimeur que sortent livres, journaux et cartes de visite, affiches ou publicités, selon divers procédés d’impression : offset, flexographie, héliogravure… Après la phase de composition, le métier d’imprimeur consiste à mettre en route, effectuer les réglages et conduire une machine d’impression. Le professionnel cale les plaques ou les cylindres, procède à l’encrage, veille à la tension du support…

Pendant l’impression, il doit vérifier la qualité et la conformité du travail par rapport à la commande du client. Enfin, il assure le nettoyage et l’entretien de la machine.

Illustration, création d’une affiche, d’une plaquette, d’un prospectus, de papier à en-tête, dessin d’un logo… Grâce à son ordinateur, l’infographiste peut être amené à réaliser des images en deux dimensions, en trois dimensions ou des images composites (mêlant images réelles et de synthèse) pour un cédérom, un site Internet, l’édition papier de supports de communication…

Le bijoutier travaille le métal tandis que le joaillier réalise des montures destinées à recevoir des pierres. Aujourd’hui, les deux métiers tendent à se confondre, pierres et métal étant souvent associés pour créer un bijou.

Les principales activités sont la réparation et la transformation de bijoux, la création et la fabrication. Pour certaines opérations comme la taille des pierres, le sertissage et le polissage, le bijoutier-joaillier peut faire appel à d’autres professionnels plus spécialisés.

Le lapidaire façonne les pierres précieuses de couleur (rubis, émeraude, saphir…). Le diamantaire façonne exclusivement les diamants.

Emballeur spécialisé. Il fabrique sur mesure des caisses ou des emballages en bois pour envelopper des objets fragiles, des œuvres d’art par exemple.

Le facteur d’instrument fabrique, accorde, entretient, restaure et vend les instruments de musique.

Il existe des spécialités correspondant aux différentes familles d’instruments. Beaucoup d’instruments sont aujourd’hui fabriqués en usine et seuls le facteur d’orgues, le luthier (quatuor en guitare) (lutherie, facteurs d’instruments à cordes, d’orgues, d’accordéon, de piano, d’instruments à vent …) peuvent encore fabriquer entièrement des instruments. Les autres professionnels artisans se consacrent à l’entretien, à la restauration, à l’accordage et à la vente.

Le marbrier donne à la pierre brute, extraite des carrières, la forme qu’il faut pour servir à la construction, à la décoration ou à la restauration de monuments. Ses activités et la nature des travaux à exécuter sont ainsi très variées : habillage de salles de bains, de devantures de magasins (décoration), dallages des sols, travaux d’ornement (finition), réalisation de cheminées…

En tant que marbrier funéraire, il peut aussi se spécialiser dans la réalisation et l'entretien de sépultures.

Pour réaliser sacs, gants, ceintures, portefeuilles… le maroquinier commence toujours par le dessin du modèle et par la conception du prototype. Ensuite seulement, ce professionnel passe à la fabrication proprement dite.

Première étape : la coupe. Puis le cuir va subir différents traitements. Le maroquinier assemble ensuite les pièces. Couture à la main ou à la machine, rivetage, soudage, piquage…, les procédés sont multiples. Étape finale : la pose des accessoires (boucles, pressions, fermoirs) et les finitions.

Le marqueteur applique sur un support (mobilier, tableau, cadre…) de fines lamelles de bois de différentes essences, et de différentes teintes. S’il utilise beaucoup le bois précieux et exotique, il peut aussi plaquer de l’écaille, du laiton, de la corne ou de la nacre…

Pour réaliser les motifs décoratifs ou figuratifs qui décorent généralement un ouvrage d’ébénisterie, le marqueteur commence par faire un dessin, où il note la place de chacune des pièces, le bois ou autre matériau utilisé, ainsi que le sens des veines du bois. Il découpe ensuite chaque élément à l’aide d’une scie très fine, puis les assemble à l’envers sur un support papier, suivant le dessin qu’il a effectué et les colle sur le bâti du meuble préalablement préparé.

Le papier de montage ensuite retiré, le ponçage vient à bout des dernières imperfections de surface et assure la finition de l’ouvrage, avant le vernissage.

Dompter le métal, c’est possible : ce matériau sait se faire docile sous la main du serrurier-métallier, qui travaille sur tout type de construction métallique : en ferronnerie d’art, en menuiserie et charpente.

A partir des plans, il effectue les mesures, relève les cotes, débite les barres de métal, trace, découpe, cintre, forge les pièces, les ajuste et les assemble. Puis, sur le chantier, il effectue la pose de ces éléments et en assure la maintenance et l’entretien.

Que ce soit pour un TGV, une paire de lunettes ou un combiné téléphonique, le travail du modéliste maquettiste reste le même : concevoir et fabriquer numériquement les premiers prototypes et maquettes 3D d’un produit.

À partir des grandes directions données par le designer, le modeleur conçoit en trois dimensions, puis fabrique les modèles d’un futur élément d’équipement ou d’un objet de consommation. Il fait de plus en plus appel aux nouvelles technologies de prototypage rapide et utilise divers matériaux, essentiellement les matières plastiques.

Donner vie au vêtement crayonné sur papier par le styliste, telle est la mission du modéliste. À partir d’un croquis, il construit un prototype du vêtement, puis en dresse le patron. Il commence par placer une toile sur un buste d’atelier, l’ajuste, la coupe, l’épingle et la drape. Il détermine ensuite la place des coutures, des plis, de l’encolure, des emmanchures, des poches et boutonnières.

Cela fait, le modéliste peut enfin tracer le patron, avec les indications nécessaires à la réalisation du prototype : ligne de poitrine, de hanche, de taille, largeur des coutures, sens dans lequel le tissu doit être coupé… Le modéliste peut aussi réaliser son patron sans mannequin grâce à des logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO). Lorsque le modèle est au point, sa fabrication est lancée.

Accessoire de la tenue vestimentaire, le chapeau devient entre les mains du modiste un objet d’art à part entière. La création d’un chapeau comporte plusieurs étapes. En tout premier lieu : la conception du modèle qui exige beaucoup d’imagination et de goût.

Le moulage des modèles sur des supports en métal donne ensuite forme aux idées. Tirer les pailles et les feutres au fer et à la vapeur exige alors soin et dextérité ; de même que les opérations de finition (ganses, surpiqûres…). Puis vient le temps du garnissage : posés avec doigté, voilettes, rubans, plumes et perles viennent personnaliser la coiffe.

L’opérateur en productique mécanique fabrique toutes sortes de pièces mécaniques : un arbre de transmission, un bloc moteur pour automobile ou n’importe quelle pièce entrant dans la fabrication d’une machine. Pour ce faire, il établit un programme à partir d’un plan de fabrication. Il règle les machines-outils, puis réalise les opérations d’usinage. Il vérifie ensuite leur conformité et apporte des corrections, si nécessaire.

La personne qui fabrique des instruments d’optique et/ou surtout, des verres correcteurs et les lentilles de contact.

L’orfèvre fabrique, à partir d’un dessin, des objets de métal, souvent précieux, pour la table, la maison, les cérémonies religieuses. Il peut aussi s’agir de trophées sportifs ou de bijoux.

Le travail commence par la mise en forme du métal. Il faut ensuite, selon le type d’objet à réaliser, le ciseler, le graver, le polir, l’argenter… Autres activités de l’orfèvre : la restauration, la réparation et l’entretien (par exemple le ré-argentage) d’objets anciens ou détériorés.

L’outilleur fabrique des outils, principalement de découpe ou d’emboutissage.

Décor mural panoramique, peinture en trompe l’oeil, imitation du bois, du marbre, du métal : autant de savoir-faire que maîtrise le peintre en décor. Il peut aussi décorer des meubles, se spécialiser dans une technique particulière ou dans la réalisation de décors de spectacle.

Avant de se lancer dans la réalisation d’un panneau, d’un mur ou dans la décoration d’un meuble, cet artisan, qui est aussi un artiste, commence par élaborer un ou plusieurs projets qu’il propose à son client. Il peut aussi se spécialiser dans la fresque : il s’agit alors de peindre sur un mortier de chaux pendant qu’il est encore humide. Le fresquiste s’attache à restaurer les fresques endommagées.

La personne spécialiste de la photogravure - Ensemble des techniques permettant d'obtenir, à partir de la photographie et par des moyens mécaniques ou électroniques, des clichés, plaques, cylindres ou films destinés à l'impression.

Poteries et carrelages, faïence, porcelaine, grès, raku… les créations en céramique sont nombreuses et diverses. Pour le céramiste, souvent appelé potier, tout commence avec le choix de la terre. L’objet prend forme avec le tournage, le modelage ou le moulage. Viendra ensuite la cuisson, avant ou après l’émaillage. Elle peut être effectuée dans différentes sortes de fours : à bois, électrique ou à gaz.

Chargé de vendre, d’installer et de réparer les matériels de pesage, le professionnel du pesage réalise également les essais de première vérification, dite "primitive" permettant leur mise en service réglementaire sur le marché.

Il assure aussi une vérification périodique, obligatoire pour les instruments en usages réglementés (transactions commerciales, opérations de mesurage dans le domaine médical…). Et après chaque réparation, il effectue des tests métrologiques afin de vérifier la conformité de l’appareil.

Le ou la prototypiste réalise et assemble les différentes pièces composant un nouveau modèle de meuble ou d'agencement à partir des plans fournis par le bureau d'études et des dessins du ou de la créateur(trice) designer.

Il ou elle est soumis(e) à des délais dans la production d'un nouveau modèle. Il ou elle doit vérifier sa faisabilité en atelier, sa fonctionnalité et son coût de revient..

Le relieur est un professionnel du livre qui crée, restaure des ouvrages ou d'autres documents papier pour réaliser leur reliure de manière artisanale en appliquant les techniques traditionnelles (débrocher, préparer et coudre les cahiers) de la reliure (encoller, emboîter la couverture), de la couverture (recouvrir le livre).

Céramiste spécialisé dans la restauration de porcelaines et faïences anciennes.

Le savonnier est l’ouvrier qui produit du savon ou qui intervient dans son processus de fabrication, utilisé pour laver le linge ou pour faire sa toilette.

Le sculpteur taille le bois afin de faire naître des motifs ou des formes.

Spécialisé dans la création ou la restauration d’œuvres sculptées dans la pierre.

Le sellier harnacheur fabrique répare et fabrique, le plus souvent sur mesure, l'ensemble des pièces (essentiellement en cuir) servant à équiper le cheval lors de son utilisation pour la pratique de l'équitation, la randonnée, l'attelage.

Le sérigraphe utilise la technique du pochoir pour imprimer des motifs sur différents matériaux : papier, bois, métal, tissu… Il commence par reproduire le motif à imprimer, à la main, à la gouache, à l’aide de l’informatique ou par flashage. Le motif est alors reporté sur un écran, puis exposé à une lumière puissante. Après lavage, seul l’emplacement du motif reste souple, avec des mailles ouvertes pour laisser passer l’encre. Il reste à composer les teintes et à calculer les quantités d’encre nécessaires pour le tirage.

La phase finale consiste à régler les machines à imprimer et les séchoirs. Les supports, ainsi imprimés, partent pour la finition avant d’être livrés.

Dompter le métal, c’est possible : ce matériau sait se faire docile sous la main du serrurier-métallier qui travaille sur tout type de construction métallique : en ferronnerie d’art, en menuiserie et charpente.

A partir des plans, il effectue les mesures, relève les cotes, débite les barres de métal, trace, découpe, cintre, forge les pièces, les ajuste et les assemble. Puis, sur le chantier, il effectue la pose de ces éléments et en assure la maintenance et l’entretien.

Le sertisseur fixe les pierres précieuses sur les montures. Un métier qui demande beaucoup de précision et de créativité.

Le shaper conçoit la forme des planches de surf, les réalise et les décore selon le souhait du client. C’est un artisan qui fabrique des pièces à l’unité. Il peut également produire des planches à voile et des snowboards haut de gamme.

Le solier-moquettiste pose les revêtements sur le sol et les murs. Professionnel de la finition, il intervient après le maçon et le plâtrier. Pour rendre les surfaces parfaitement lisses, il les décape, les ponce, les nettoie, puis pose l’enduit. Pour ne pas gâcher de matériau, il planifie la quantité de revêtement nécessaire en tenant compte des mesures de la pièce, découpe et fixe les éléments en harmonisant formes et couleurs.

Pour le verrier, tout commence avec la fabrication de la pâte de verre, à partir d’un mélange savamment dosé de sable, de soude et de chaux. Il prélève la pâte directement au cœur du four, à l’aide d’une canne creuse, pour ensuite l’étirer, l’arrondir, la façonner. Il travaille à main levée, ou utilise un moule.

Bien souvent, il souffle la pâte à travers la canne pour la gonfler et la modeler. Pour fabriquer de petits objets en verre filé, le verrier utilise des tubes ou des baguettes en verre qu’il présente à la flamme d’un chalumeau.

Les roches extraites d’une carrière arrivent à l’atelier sous forme d’épaisses tranches. Avant le façonnage, le tailleur de pierre doit débiter et scier les blocs. A partir de plans d’architectes, il réalise les dessins, calepins, épures et gabarits nécessaires à la taille. Il peut ensuite tailler ces pièces et leur donner la forme définitive. Dallages, escaliers, limons, cheminées, fontaines et façades… autant d’ouvrages conçus, réalisés et posés par des tailleurs de pierre.

Cabriolets, bergères, voltaires et crapauds à restaurer n’ont pas de secrets pour lui. Le tapissier, également appelé tapissier d’ameublement ou tapissier décorateur, habille aussi murs et fenêtres, en fabriquant et posant tentures murales, rideaux et stores. Il utilise toutes sortes de tissus, ainsi que de nombreux autres matériaux (cuir, crin, laine, mousse…).

Il fabrique ou répare des futailles étanches de toutes les formes et de toutes les dimensions : tonneaux et foudres notamment destinés au vieillissement des vins et alcools.

Le tourneur traditionnel fabrique des pièces sur un tour. Le fraiseur, lui aussi, fabrique des pièces mécaniques mais sur une machine appelée fraiseuse. Les machines sont aujourd'hui automatisées à commandes numériques.

Il façonne sur un tour à bois diverses pièces à partir d'un dessin : rampes d'escalier, pieds de meuble, balustres, jouets, bobines.

Spécialiste de la fabrication des tuyaux d'orgues.

Pour le verrier, tout commence avec la fabrication de la pâte de verre, à partir d’un mélange savamment dosé de sable, de soude et de chaux. Il prélève la pâte directement au cœur du four, à l’aide d’une canne creuse, pour ensuite l’étirer, l’arrondir, la façonner. Il travaille à main levée, ou utilise un moule. Bien souvent, il souffle la pâte à travers la canne pour la gonfler et la modeler. Pour fabriquer de petits objets en verre filé, le verrier utilise des tubes ou des baguettes en verre qu’il présente à la flamme d’un chalumeau

À la fois artiste et technicien du verre coloré, le vitrailliste joue sur la transparence du verre et la lumière de l’environnement. Une dizaine d’étapes sont nécessaires à la réalisation complète d’un vitrail : relevé des mesures, maquette, carton, calque, tracé, découpe ou calibrage, coloration, peinture (si le vitrail comporte de la peinture), cuisson, sertissage et pose du vitrail. Les créateurs contemporains innovent, utilisant de nouvelles matières (aluminium, pierre..) et de nouvelles techniques d’assemblage.

Spécialiste de l’accordage et du réglage des pianos.

La première mission de l’ambulancier est de transporter les blessés, les malades, les personnes handicapées et les personnes âgées vers les hôpitaux, les cliniques, les maisons de retraite ou de les raccompagner jusqu’à leur domicile. Sur place, il les aide à monter dans l’ambulance et peut être aussi amené à les installer sur un brancard.

Une fois en route, il veille à leur confort, à leur sécurité et à leur état de santé en s’efforçant de les rassurer. L’ambulancier est capable, en cas de besoin, d’apporter les premiers secours (bouche-à-bouche, massage cardiaque…).

Le chauffeur de taxi conduit ses clients jusqu’à leur destination, moyennant le paiement de la course. Il prend ses passagers à leur domicile quand ceux-ci l'ont appelé par téléphone ou à une station de taxi, une gare, un aéroport, un hôpital, ou encore lorsqu’ils le hèlent par un signe dans la rue. Selon qu’il travaille à la ville ou à la campagne, son activité peut être très différente.

En ville, beaucoup se spécialisent dans les trajets aéroport / gare / hôtel. À la campagne, le chauffeur de taxi pourra faire un peu de transport de colis, du transport scolaire ou médical en plus du transport traditionnel de particuliers.

Spécialiste du soin du cheveu et de l’esthétique, le coiffeur doit maîtriser les techniques du métier : coupe, brushing, permanente, mise en plis, mèches, chignons, pose de postiche... et les produits utilisés (shampooings, crèmes, …). Il coupe traite et soigne les différentes natures de cheveux. Visagiste, le coiffeur conseille le client pour une coupe ou une couleur en tenant compte de ses envies et de sa personnalité.

Il organise, dans des installations agréées, le contrôle technique des véhicules (dont le poids n’excède pas 3, 5 tonnes) et les visites techniques des véhicules qui concernent 125 points de contrôle (châssis, freins, suspension, transmission, pneus…). Cette profession exige que le contrôleur soit qualifié et titulaire d’un agrément préfectoral.

Réparer les chaussures abîmées est l’activité principale du cordonnier. Changements de talons, ressemelage, pose de patins, constituent la base de son travail. À l’occasion, il peut aussi remplacer une cambrure, changer une semelle intérieure, colmater une déchirure ou rafraîchir la teinture d’un cuir.

Les demandes évoluent et le cordonnier diversifie de plus en plus ses activités : il étend ses réparations à la maroquinerie (il pourra ainsi réparer un sac dont la lanière a cédé) ou aux vêtements en cuir. Il propose enfin des services annexes : fabrication de clés, plaques gravées, vente de produits pour chaussures, comme du cirage, des lacets ou des semelles.

Les crémateurs animaliers proposent leurs services directement aux propriétaires des animaux décédés et agissent dans le respect. Ils sont signataires d'une charte d'éthique qui leur impose des règles et des procédures précises.

La formation des conducteurs des fours est faite par l'entreprise sans recours à des organismes extérieurs. Un responsable de centre doit cumuler des notions de gestionnaire, technicien et psychologue.

Le déménageur professionnel emballe les objets, démonte les meubles et charge le camion. Une fois la cargaison arrivée sur place, il faut décharger, remettre en place, tout remonter. Les techniques ont beaucoup évolué : il existe des emballages spéciaux pour les objets fragiles et les monte-meubles permettent de passer certains éléments par l’extérieur. Le travail est ainsi plus facile et plus rapide.

Le déménageur travaille aussi bien pour des particuliers que pour des entreprises ou des administrations. Il peut être amené à conduire le véhicule : il est alors "conducteur-déménageur".

L’embaumeur, pratique des soins de conservation et de présentation sur les corps de personnes décédées afin de rendre au défunt une expression naturelle.

Son travail est essentiel pour permettre aux proches d’avoir une dernière vision dédramatisée du défunt. Les soins d’hygiène consistent dans l’injection intra-artérielle de produits conservateurs et antiseptiques. Ceux-ci permettent d’assurer une bonne asepsie du corps et de retarder sa dégradation biochimique. Ils permettent l’exposition du corps, puis son transfert avec le maximum de sécurité.

En prodiguant à ses clients des soins du visage et du corps, l’esthéticienne contribue à leur bien-être. Au premier rang des prestations proposées, figurent les soins du visage. L’esthéticienne identifie le type de peau de sa cliente et lui dispense les soins les plus adaptés : nettoyage de peau, masque, maquillage…

Avec un BP, un bac pro ou un BTS, elle peut effectuer les soins du corps qui représentent une autre part importante de son travail. Outre les soins traditionnels du type épilation, manucure et modelage esthétique, elle propose de nouvelles techniques comme les enveloppements, la balnéo-esthétique, l’ionophorèse (émission de courant électrique faible facilitant la pénétration des principes actifs), l’aromaesthétique (à base d’huiles essentielles)… Elle conseille enfin ses clients pour l’achat des produits (à utiliser entre deux séances et pour l’entretien de leur peau au quotidien).

Le fleuriste compose des bouquets, réalise des assemblages floraux et des arrangements de plantes en rapport avec tous les événements de la vie. Il assure la vente de toute production florale et conseille sa clientèle.

Son travail commence par la sélection et l’achat des fleurs chez des grossistes ou sur des marchés spécialisés. À charge pour lui de les entreposer ensuite dans son magasin dans les meilleures conditions de température, de lumière et d’humidité et d’en prendre soin jusqu’à leur vente. Il réalise aussi des œuvres florales pour mettre en valeur sa vitrine et montrer son savoir-faire.

Ce professionnel assure la vente, l’installation, la mise en service et la maintenance des appareils électroménagers. Chez le client (particulier ou collectivité), il peut être amené à réaliser des travaux de raccordement (plomberie, électricité). Une fois qu’il a branché l’appareil, il vérifie son bon fonctionnement, effectue les réglages et les essais de sécurité. Ensuite, il doit expliquer au client comment fonctionne l’équipement. Il prend en charge les réparations simples, comme l’échange standard de composants.

L’opticien-lunetier vend les montures et verres correcteurs, les lentilles de contact et autres accessoires (lunettes de soleil, produits d'entretien...). Il a des connaissances techniques pour effectuer certains examens (analyse visuelle, centrage des yeux).

Le maquilleur professionnel, qui est souvent une maquilleuse, travaille pour le spectacle enregistré (télé, cinéma, vidéo) ou vivant (théâtre). Il prépare ou modifie un visage en fonction d’impératifs techniques ou artistiques exigés par le réalisateur.

Le maréchal-ferrant pratique l’art de forger et d’adapter aux sabots des équidés des semelles et contours protecteurs, généralement métalliques appelés "fers". Ceci, afin de protéger les pieds de l’animal contre l’usure ou de remédier aux vices d’aplomb ou de forme. Le maréchal-ferrant prépare et effectue la pose de ferrures courantes et confectionne, en accord avec le vétérinaire des ferrures orthopédiques ou thérapeutiques. Il intervient auprès de tous les équidés et bovidés.

Ce mécanicien est un opérateur qualifié qui effectue le diagnostic, les changements de pièces, les réparations et l’entretien des différents matériels agricoles. Il s’agit principalement des tracteurs agricoles et forestiers, des machines agricoles automotrices (moissonneuses batteuses, ensileuses …) et autres outils portés, semi-portés ou traînés.

Au delà des activités de dépannage et réparation, il peut être amené à commercialiser les matériels, accessoires ou pièces détachées et pour cela, accueillir et conseiller la clientèle.

Une voiture en panne ou accidentée, et le mécanicien automobile entre en scène. Il procède à l’examen du véhicule, fait des tests sur les divers éléments mécaniques, électriques ou électroniques, puis interprète les résultats obtenus. Une fois le diagnostic établi, il démonte les organes défectueux, remplace les pièces endommagées, ou les remet en état. Puis il effectue les différents réglages et procède aux essais avant les dernières mises au point. L’intervention terminée, il remet le véhicule au client et lui explique les réparations pratiquées.

Le mécanicien cycles et motocycles assure l’entretien et la réparation des motos et des vélos. Il effectue des contrôles pour détecter d’éventuelles pièces défectueuses et assure les entretiens courants : vidange, remplacement des plaquettes de frein, réglage de la carburation…Il répare également des cylindrés en panne et procède à des essais. Il participe enfin à la vente de motos et de vélos neufs ou d’occasion et intervient alors en tant que conseiller technique et commercial.

Le mécanicien d’engins entretient et répare tous les véhicules, machines et engins, intervenant sur les chantiers : pelles, bouteurs, nacelles, malaxeurs, grues, compacteurs. Qu’il assure leur révision en atelier ou leur dépannage sur chantier, il doit connaître parfaitement leur fonctionnement pour détecter les pannes avant de les démonter, les régler ou les contrôler. En bref, les rendre en parfait état de marche. Il procède donc à des vérifications périodiques, remplace les pièces usées.

Le mécanicien en matériels de parcs et jardins assure la maintenance et la réparation de matériels de motoculture, d’entretien d’espaces verts et forestiers. Pour identifier les causes de mauvais fonctionnement de la machine, il observe l’état des pièces leur usure, leur déformation ; ensuite il procède, selon les cas à leur échange ou à leur rénovation. Il réalise aussi les vidanges, les graissages nécessaires ainsi que le contrôle et le réglage des mécanismes.

Une fois le travail de réparation terminé, il fournit les éléments nécessaires à la facturation. Il peut aussi proposer à la clientèle de nouveaux matériels, des équipements ou des accessoires.

Un naturaliste est un scientifique ou un amateur éclairé qui pratique les sciences naturelles, notamment la botanique, la zoologie, la minéralogie, voire l'astronomie. 

Permettre à un unijambiste de marcher, c’est une des missions de l’orthoprothésiste. Spécialiste des prothèses (appareils remplaçant un membre amputé ou absent) et des orthèses (appareils suppléant une déficience osseuse, musculaire ou neurologique), son rôle est de compenser les handicaps du patient. Il travaille sur prescription du médecin pour concevoir, fabriquer et adapter les prothèses (externes) et orthèses, en relation étroite avec le patient. Le technicien doit l’examiner, dialoguer avec lui pour s’informer de son mode de vie (activités, loisirs) et de ses attentes. Un appareil doit être à la fois fonctionnel et esthétique.

Le paysagiste exécute des travaux d'aménagement paysager conformément à un plan. Il prépare le terrain, l’aménage, y plante des végétaux et installe l'irrigation et l'éclairage. Il est parfois responsable de l'entretien régulier de l'aménagement.

Il effectue toutes les opérations successives nécessaires à la peinture partielle ou complète sur toutes surfaces pour les protéger et leur donner les qualités d’aspect requises

Le photographe est aujourd’hui plus spécialisé : selon qu’il privilégie la prise de vues, les techniques de modification des images, le travail de laboratoire ou la vente, son activité sera sensiblement différente. Quand il choisit la prise de vues, il se spécialise souvent dans un domaine : photo sociale (portrait, mariage…), illustration, reportage, mode, publicité. Le retoucheur, grâce aux logiciels de modification d’images, assure les retouches et le traitement des documents.

En laboratoire, le développeur est chargé de traiter les images. Le tireur effectue les tirages papier, ajuste les réglages de couleurs, de contraste et s’occupe de la finition des images. En magasin, le photographe vend du matériel (appareil-photo, album…). Certains photographes cumulent plusieurs de ces activités.

Faciliter la marche au quotidien, telle est la mission du podo-orthésiste. Spécialiste des appareillages du pied, il conçoit et adapte chaussures médicales, semelles orthopédiques, orthèses (éléments de soutien) et prothèses (éléments de remplacement). Il reçoit son client, évalue l’état de ses articulations et de ses muscles, mesure le pied, en prend l’empreinte et réalise un moulage. Il s’informe également du mode de vie et des attentes du patient, un appareil adapté devant être à la fois fonctionnel et esthétique.

Le prothésiste dentaire conçoit, fabrique ou répare les fausses dents et autres prothèses fixes (dent sur pivot, couronne…) ou amovibles (dentier…), prescrites par le dentiste. Il fait aussi les " bagues " des appareils d’orthodontie, qui corrigent les mauvaises implantations dentaires. La réalisation d’une prothèse est un travail spécifique pour lequel il est important de maîtriser plusieurs techniques selon les types de travaux et les matériaux utilisés : à partir des empreintes de la denture, il réalise une maquette en cire, puis un moule en plâtre dans lequel sera injecté, sous pression, l’or ou l’argent en fusion. Si le métal est encore le matériau le plus utilisé, la résine synthétique, la céramique et la porcelaine, plus esthétiques, composent de plus en plus de bridges, de pivots et de couronnes.

Une voiture en panne ou accidentée et le mécanicien automobile entre en scène. Il procède à l’examen du véhicule, fait des tests sur les divers éléments mécaniques, électriques ou électroniques, puis interprète les résultats obtenus. Une fois le diagnostic établi, il démonte les organes défectueux, remplace les pièces endommagées ou les remet en état. Puis il effectue les différents réglages et procède aux essais avant les dernières mises au point. L’intervention terminée, il remet le véhicule au client et lui explique les réparations pratiquées.

Le mécanicien cycles et motocycles assure l’entretien et la réparation des motos, des scooters et des vélos. Il effectue des contrôles pour détecter d’éventuelles pièces défectueuses et assure les entretiens courants : vidange, remplacement des plaquettes de frein, réglage de la carburation… Il répare également des cylindres en panne et procède à des essais. Il participe enfin à la vente de motos et de vélos neufs ou d’occasion et intervient alors en tant que conseiller technique et commercial.

Répare des appareils électrodomestiques par changement de pièces mécaniques, composants électriques, cartes électroniques et par réglage, selon les règles de sécurité et les techniques définies.

Peut réparer des éléments ou des pièces défectueuses.
Peut coordonner une équipe.

Ce spécialiste des vêtements sur mesure connaît les costumes-trois-pièces et les tailleurs pour dames sur le bout des doigts. Une fois les mesures prises sur le client (largeur du dos, tour de taille, longueur des jambes…) la forme définie (veste droite ou cintrée, pantalon droit ou à pinces…) et le tissu choisi (flanelle, gabardine, soie…), le tailleur trace un premier patron puis prépare le premier essayage d'après les mensurations du client. Viennent ensuite la coupe du tissu et le montage des pièces. Enfin le deuxième essayage, où il ajuste le vêtement sur le client, en tenant compte des particularités (épaule plus haute, embonpoint…) pour les corriger au montage. Il ne reste alors que les finitions (poches, surpiqûres…).

Ce professionnel reconstitue ou conserve des animaux (de compagnie ou trophées de chasse) dans une attitude qui exprime le mouvement. Il travaille pour les musées d’histoire naturelle, les écoles ou les particuliers.

Tachés et fripés à l’arrivée, les vêtements confiés au teinturier sortiront comme neufs ou presque. Plusieurs étapes dans le travail de cet artisan qualifié : accueillir le client, trier les articles, repérer les taches, décider des moyens et des produits à utiliser pour parvenir à les enlever. Après cette opération de détachage, intervient le nettoyage dans des machines très perfectionnées. Touches finales : la mise en forme par le repassage sur des tables spécifiques puis l’emballage et la livraison au client.
 

Un caniche ne se toilette pas comme un bichon, ni comme un cocker. À poil ras (boxer, braque…) ou à poil dur ou laineux, chaque chien nécessite un toilettage spécifique. Le toiletteur d’animaux lui prodigue donc des soins d’entretien ou esthétique spécifiques. Il lave l’animal puis le brosse. Selon le type de poil, il le tond ou lui fait une coupe aux ciseaux.

Une voilerie est un atelier qui fabrique des voiles. Généralement dirigée par un maître voilier, elle participe à la conception, coupe, assemble et répare des voiles de navires ou d'engins disposant d'une voilure.


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